Ici Bridget Jones, déesse du sexe et de la débauche...

Bridget a presque trente ans et n'est toujours pas mariée. Entre une mère égoïste et des amis plus ou moins en couple, elle cherche le prince charmant qui changera sa vie, son regard sur elle-même et sur le monde. Comment s'y prendre avec les hommes ? Par où commencer ?

C’est non sans une pointe de honte que je l’avoue : Bridget Jones, j’ai longtemps cru que c’était un film, puis un livre tiré du film…

Finalement le livre m'a été chaudement recommandé plusieurs fois ; aussi, lorsque mes yeux se sont posés dessus, à la bibliothèque, je n'ai pas hésité un instant, et l'ai emporté chez moi avec délice et impatience.
Bien entendu, impossible de ne pas imaginer les personnages autrement que ceux du film, ou de ne pas comparer les passages !
Et, fait assez rare pour être relevé, j'ai trouvé le livre moins bon que son adaptation.

Les personnages secondaires y sont moins sympathiques :
- Daniel Cleaver n'est plus seulement un spécimen d'enfoiré affectif, il est aussi terriblement grossier
- Mark Darcy, déjà discret, devient complètement creux
- La mère de Bridget, d'une naïveté plutôt touchante et presque drôle, est en fait une vraie tête à claques
- Son père est quasiment absent
J'en oublie certainement… Réalisatrice inspirée ? Il l'a sans doute fallu.

À mon grand regret, mon anglais n'est pas suffisamment bon pour apprécier un roman dans son intégralité ; ceci m'aurait évité de tiquer sur certaines traductions surprenantes : "un clope" par exemple, qui est correct mais ne s'emploie guère… Hormis cette petite déception, Helen Fielding conserve tout le mérite d'avoir mis en scène le célibat d'une trentenaire de façon aussi juste, tendre et drôle, et j'essaierai sans doute de dégoter les suites.

Vive Bridget !

 

Retour à l'accueil