Ça y est, chuis amoureuse...

Après une attente insoutenable de plusieurs longs mois, hier soir est enfin arrivé : je suis allée voir le spectacle de Michaël Gregorio. Comme souvent, j'avais quelques trains de retard, puisque je n'ai vu la video de son spectacle précédent que cet été ; je n'en avais auparavant entendu que du bien, et ai moi-même été totalement bluffée. C'est donc déjà conquise que je me suis précipitée pour acheter mes places.

La salle est comble, des chaises sont même installées pour asseoir les impulsifs qui n'ont pas réservé. Plus tard, j'apprendrai que des spectateurs sont déjà venus, et je comprendrai bien pourquoi ils y reviennent.

L'obscurité et le silence se font, on nous passe une courte video d'introduction où l'on voit Michaël donner des leçons à Dave sur l'une de ses propres chansons. S'ensuit une imitation des Black Eyed Peas, qu'un problème de video l'oblige à recommencer... et ce sera le premier souci technique d'une longue série, que l'artiste va gérer avec beaucoup de naturel et d'humour. Edith Piaf, Jacques Brel, Shakira, Francis Cabrel, Mika, Raphaël, Jean-Jacques Goldman, Mylène Farmer, les BB Brunes, Johnny Halliday, Franck Sinatra, Michel Berger, Billie Holliday, Ray Charles, Mickael Jackson, Depeche Mode, U2, AC/DC, Phil Collins, Kurt Cobain, la guitare, la batterie, le piano et j'en passe tellement ! Il sait tout faire, et jongle délicieusement avec les émotions de son public, lui donnant la chair de poule d'un magistral Ave Maria, ou des larmes de rire d'un Petit Corps Valide qui slam Stayin' Alive.

Le spectacle se termine sur un slam bien préparé, la traditionnelle photo de groupe, une imitation de Jean-Louis Aubert.

Voilà, c'est fini...

 

Ça y est, chuis amoureuse...

Près de 2h30 de pur bonheur procuré par ce petit homme amoureux de la musique, bourré de talent et de générosité.

Michaël, je t'aime.

 

Retour à l'accueil